Lors de notre dernière communication, nous annoncions avec bonheur le projet de l’entreprise de ne plus confier la gestion de nos paies à Randstad (GRF) mais à une société spécialisée, avec l’espoir qu’enfin nos fiches de paies soient justes.
Au CSE d’août 2024, nouvelle surprise : le projet est abandonné, avec toute sa litanie d’explications que maintenant, nos fiches de paie seront correctes, promis juré craché.
Comment croire que ce qui ne marche pas depuis des années va se mettre soudainement à fonctionner…
Les impacts ne sont pourtant pas neutres. Prenons l’exemple des heures supplémentaires faites par exemple lorsque le client vous appelle durant une astreinte. A ce jour, nous n’avons toujours pas les dénominations correctes sur les fiches de paie, ni parfois les bons montants. Pire encore, lorsque la dénomination n’est pas la bonne, vous payerez des charges et impôts sur ce montant alors qu’une bonne partie des heures supplémentaires sont défiscalisées. Et il en est de même pour l’entreprise.
Payer des charges qui ne sont pas dues, cela donne d’autant plus à réfléchir lorsque l’on vous justifie votre faible augmentation ou calcul de vos objectifs par les finances de la société. Peut-être qu’en ne payant pas des charges indues nous aurions assez de marge de manœuvre pour faire des augmentations méritées, non ?!
La CFTC sécurise
Vu l’impact sur votre salaire des erreurs de paie pouvant parfois atteindre quelques centaines d’euros par an, et la complexité en cas d’arrêt maladie, heures supplémentaires, primes, etc., la CFTC vous ouvre un service innovant.
En s’appuyant sur un cabinet d’expertise de haut niveau avec lequel nous avons négocié un accompagnement spécifique, nous pouvons vous accompagner pour faire vérifier vos fiches de paie non seulement sur les derniers mois, mais sur plusieurs années, et en cas d’erreur, de vous donner l’ensemble de l’argumentaire pour faire valoir vos droits et toucher votre argent.
Pour en savoir plus, contactez-vos représentants CFTC : http://cftc-rd.fr/vos-elus