Le CORONAVIRUS a bon dos, même s’il est vrai que l’impact de cette crise sur l’économie de l’entreprise est réel.
En plus d’être confinés dans un logement souvent trop petit, de très nombreux salariés ont subi une mise au Chômage Partiel (CPa) souvent à 100%, réduisant alors leur rémunération. La CFTC a réclamé un maintien du salaire pour tous, ce qu’a refusé la Direction.
La CFTC a également réclamé des formations (sachant que les coût étaient pris en charge par l’état), mais très très peu de salariés en ont bénéficié.
La CFTC s’est opposée à l’imposition de jours de CET (parfaite injustice envers celles et ceux qui avait patiemment « économisé » des RTT et des CP), et a estimé qu’imposer des CP (jusqu’à 5 maximum selon l’ordonnance n° 323) n’était juridiquement pas fondé. S’agissant des RTT, CET et CP que l’Ordonnance 323 permettait, M. Gérald FILLION, alors Directeur Général d’AUSY France, avait reconnu dans sa vidéo, devant plus de 800 salariés, que 10 jours maximum en tout étaient tout à fait suffisants…
Dernièrement, notre nouveau Directeur Général, M. Jérôme GONTARD, a donné comme consigne l’imposition de 4 semaines de congés sur le mois d’Août, puis finalement entre début Juillet et fin Août. Tollé général des syndicats !
La CFTC et les autres syndicats s’y sont opposés. Force de proposition, la CFTC a estimé que 2 semaines de congés sur cette même période, avec une disponibilité totale sur les 4 derniers mois de l’année pour celles et ceux qui redémarreraient une mission était une solution entendable…
Pour la CFTC, ces congés imposés ne sont en effet absolument pas licites… voir notre article ici …
Et surtout, AUSY a occulté un problème plus important encore : son incapacité à anticiper une dégringolade du nombre de missions, à consolider les compétences et des connaissances des salariés par des formations régulières et à identifier réellement l’ensemble des métiers exercés grâce à une GPEC que la Direction Générale a toujours refusé de mettre en place.